Acte troisième

 

Tableau unique

Une vaste salle de verdure du palais de Didon à Carthage. Sur l’un des côtés s’élève un trône entouré des trophées de l’agriculture, du commerce, et des arts; sur l’autre côté et au fond un amphithéâtre en gradins, sur lequel une innombrable multitude est assise, au lever de la toile. - Le premier chœur doit être chanté par la troupe chorale ordinaire du thèâtre seulement. - Le chœur général sera exécuté au contraire par tous le choristes supplémentaires, hommes, femmes et enfants, placés sur les gradins avec les choristes du thèâtre.

 Q 

Peuple

 
[N. 17 - Chœur]

 N 

 

CHŒUR
(d’une partie du peuple carthaginois)

De Carthage les cieux semblent bénir la fête !  

Vit-on jamais un jour pareil

après si terrible tempête ?

Quel doux zéphyr ! notre brûlant soleil

de ses rayons calme la violence;

à son aspect la plaine immense

tressaille de joie; il s’avance

illuminant le sourire vermeil

de la nature à son réveil.

 
Entre Didon avec sa suite. À son entrée, tout le peuple assis sur les gradins de l’amphithéâtre se lève en agitant des voiles de diverses couleurs, des palmes, des fleurs. Didon va s’asseoir sur son trône ayant sa sœur à sa droite et Narbal à sa gauche ; quelques soldats les entourent.

<- Didon, Suite, Anna, Narbal, Soldats

 
[N. 18 - Chant national]

 N 

 

CHŒUR GÉNÉRAL

(chant national)

Gloire à Didon, notre reine chérie !

Reine par la beauté, la grâce, le génie,

reine par la faveur des dieux,

et reine par l’amour de ses sujets heureux !

 
(Le peuple agite des palmes et jette des fleurs.)
 
[N. 19 - Récitatif et air]

 N 

 

DIDON

(debout, du haut de son trône)  

Nous avons vu finir sept ans à peine,

depuis le jour où, pour tromper la haine

du tyran* meurtrier de mon auguste époux,

j’ai dû fuir avec vous,

de Tyr à la rive africaine.

Et déjà nous voyons Carthage s’élever,

ses campagnes fleurir, sa flotte s’achever !

Déjà des bords lointains où s’éveille l’aurore

vous rapportez, laboureurs de la mer,

le blé, le vin et la laine et le fer,

et les produits des arts qui nous manquent encore.

 
Pygmalion, qui fit assassiner Sichée.
 

DIDON

Chers Tyriens, tant de nobles travaux  

ont enivré mon cœur d’un orgueil légitime !

Mais ne vous lassez pas, suivez la voix sublime

du dieu qui vous appelle à des efforts nouveaux !

Donnez encore un exemple à la terre;

grands dans la paix, devenez dans la guerre

un peuple de héros.

Le farouche Iarbas veut m’imposer la chaîne

d’un hymen odieux;

son insolence est vaine,

le soin de ma défense est à vous comme aux dieux.

LE PEUPLE

Gloire à Didon, notre reine chérie !

Chacun de nous est prêt à lui donner sa vie !

Tous nous la défendrons.

Nous bravons d’Iarbas l’insolence et la rage,

et nous repousserons

jusqu’au fond des déserts ce Numide sauvage !

DIDON

Chers Tyriens ! oui, vos nobles travaux

ont enivré mon cœur d’un orgueil légitime !

Soyez heureux et fiers ! Suivez la voix sublime

du dieu qui vous appelle à des efforts nouveaux.

 

DIDON

Cette belle journée  

qui dans vos souvenirs doit rester à jamais,

à couronner les œuvres de la paix

fut par moi destinée.

Approchez, constructeurs,

matelots, laboureurs;

recevez de ma main la juste récompense

due au travail qui donne la puissance

et la vie aux états.

 
Les ouvriers constructeurs s’avancent et Didon présente à leur chef une équerre d’argent et une hache.
[N. 20 - Entrée des constructeurs]

 N 

 
Après eux viennent les matelots. Didon leur donne deux aviron d'ivoire.
[N. 21 - Entrée des matelots]

 N 

 
Viennent enfin les laboureurs. La reine déposant une coronne de fleurs et d'épis sur le front du veillard qui les conduit, lui donne une faucille d’or et s’écrie.
[N. 22 - Entrée des laboureurs]

 N 

 
[N. 23 - Récitatif et Chœur]

 N 

 

DIDON

Peuple ! tous les honneurs  

pour le plus grand des arts, l'art qui nourrit les hommes !

 

LE PEUPLE

Vivent les laboureurs ! nous sommes  

leurs fils reconnaissants; ils nous donnent le pain !

 

DIDON
(à part)

Ô Cérès ! l’avenir de Carthage est certain !

 

CHŒUR GÉNÉRAL

Gloire à Didon, notre reine chérie !

Chacun de nous est prêt à lui donner sa vie.

Prouvons-lui notre amour par des gages nouveaux.

Colons, marins, formons un peuple de héros !

 
(Le peuple, conduit par Narbal, défile en cortège devant le trône de Didon et sort.)

Narbal, Peuple, Soldats ->

 
[N. 24 - Récitatif et duo]

 N 

 

DIDON

Les chants joyeux, l’aspect de cette noble fête,    

ont fait rentrer la paix en mon cœur agité.

Je respire, ma sœur, oui, ma joie est parfaite,

je retrouve le calme et la sérénité.

S

 

ANNA

Reine d’un jeune empire  

qui chaque jour s’élève florissant,

reine adorée et que le monde admire,

quelle crainte avait pu vous troubler un instant ?

DIDON

Une étrange tristesse,

sans causes, tu le sais, vient parfois m’accabler.

Mes efforts restent vains contre cette faiblesse,

je sens transir mon sein qu’un ennui vague oppresse,

et mon visage en feu sous mes larmes brûler...

ANNA
(souriant)

Vous aimerez, ma sœur...

DIDON

Non, toute ardeur nouvelle

est interdite à mon cœur sans retour.

ANNA

Vous aimerez, ma sœur...

DIDON

Non, la veuve fidèle

doit éteindre son âme et détester l’amour.

ANNA

Didon, vous êtes reine, et trop jeune, et trop belle,

pour ne plus obéir à cette douce loi;

Carthage veut un roi.

DIDON

(montrant à son doigt l’anneau de Sichée)

Puissent mon peuple et les dieux me maudire,

si je quittais jamais cet anneau consacré !

ANNA

Un tel serment fait naître le sourire

de la belle Vénus; sur le livre sacré

les dieux refusent de l’inscrire.

DIDON

Sa voix fait naître dans mon sein

la dangereuse ivresse;

déjà dans ma faiblesse

contre un espoir confus je me débats en vain.

Sichée ! ô mon époux, pardonne

à cet instant d’involontaire erreur,

et que ton souvenir chasse loin de mon cœur

ce trouble qui l’étonne.

Ensemble

ANNA

Ma voix fait naître dans son sein

des rêves de tendresse;

déjà dans sa faiblesse,

au doux espoir d’aimer elle résiste en vain.

Didon, ma tendre sœur, pardonne

si je dissipe une trop chère erreur,

pardonne si ma voix excite dans ton cœur

ce trouble qui l’étonne.

 
 
[N. 25 - Récitatif et air]

 N 

 

DIDON
(à part)

J'éprouve une soudaine et vive impatience  

de les voir, et je crains en secret leur présence.

 

<- Iopas

IOPAS

Échappés à grand peine, à la mer en fureur,

reine, les députés d’une flotte inconnue

d’être admis devant vous implorent la faveur.

DIDON

La porte du palais n’est jamais défendue

à de tels suppliants.

 
(Sur un signe de la reine, Iopas sort.)

Iopas ->

 

 

Errante sur les mers,  

ne fus-je pas aussi, de rivage en rivage,

emportée au sein de l’orage

jouet des flots amers !

Hélas, des coups du sort je sais la violence

sur ceux qu’il frappe. Au malheur compatir

est facile pour nous. Qui connut la souffrance

ne pourrait voir en vain souffrir.

 
[N. 26 - Marche troyenne dans le mode triste]

 N 

 

DIDON
(à part)

J’éprouve une soudaine et vive impatience  

de les voir, et je crains en secret leur présence.

 
(Elle monte sur son trône. Entrent Énée sous un déguisement de matelot, Panthée, Ascagne, et les Chefs troyens portant des présents.)

<- Énée, Panthée, Ascagne, Chefs troyens

 
[N. 27 - Récitatif]

 N 

 

ASCAGNE

(s’inclinant devant la reine)  

Auguste reine, un peuple errant et malheureux

pour quelques jours vous demande un asile.

Je dépose à vos pieds les présents précieux,

débris de sa grandeur, que, par ma main débile

au nom de Jupiter, vous offre un chef pieux.

DIDON

De ce chef, bel enfant, dis-moi le nom, la race ?

ASCAGNE

Ô reine, sur nos pas une sanglante trace

des monts de la Phrygie a marqué les chemins

jusqu’à la mer. Ce sceptre d’Ilione,

(Il offre un à un les présents.)

fille du roi Priam, d’Hécube la couronne,

et ce voile léger d’Hélène où l’or rayonne,

doivent vous dire assez que nous sommes Troyens.

DIDON

Troyens !

ASCAGNE

Notre chef est Énée,

je suis son fils.

DIDON

Étrange destinée!

PANTHÉE

(s’avançant)

Obéissant au souverain des dieux

ce héros cherche l’Italie,

où le sort lui promet un trépas glorieux

et le bonheur de rendre aux siens une patrie.

DIDON

Qui n’admire ce prince, ami du grand Hector ?

Nul de son nom fameux n’est ignorant encor;

Carthage en est remplie.

Dites-lui que mon port ouvert à ses vaisseaux

l’attend. Qu’il vienne, qu’il oublie

avec vous à ma cour ses pénibles travaux.

 
[N. 28 - Final]

 N 

 

<- Narbal

NARBAL

(entrant avec agitation)  

J’ose à peine annoncer la terrible nouvelle !

DIDON

Qu’arrive-t-il ?

NARBAL

Le Numide rebelle,

le féroce Iarbas

avec d’innombrables soldats

s’avance vers Carthage;

et la troupe sauvage

égorge nos troupeaux

et dévaste nos champs. Mais des malheurs nouveaux

menacent la ville elle-même:

à nos jeunes guerriers dont l’ardeur est extrême

les armes vont manquer.

DIDON

Que dites-vous, Narbal?

NARBAL

Que nous allons tenter un combat inégal.

ÉNÉE

(S’avançant, après avoir laissé tomber son déguisement de matelot. Il porte un brillant costume et la cuirasse, mais sans casque ni bouclier.)

Reine, je suis Énée !

Ma flotte sur vos bords par les vents entraînée

à de rudes travaux fut par moi destinée;

permettez aux Troyens de combattre avec vous !

DIDON

J’accepte avec orgueil une telle alliance !

Énée armé pour ma défense !

Les dieux se déclarent pour nous.

(à part, à Anna)

Ô ma sœur, qu’il est fier, ce fils de la déesse,

et qu’on voit sur son front de grâce et de noblesse !

 

ÉNÉE, PANTHÉE, NARBAL, IOPAS, ASCAGNE, CHEFS TROYENS

Sur cette horde immonde d’Africains,  

marchons, Troyens et Tyriens,

volons à la victoire ensemble !

Comme le sable emporté par les vents

chassons dans ses déserts brûlants

le Numide éperdu; qu’il tremble !

C’est le dieu Mars qui nous rassemble,

c’est le fils de Vénus qui nous guide aux combats !

Exterminons la noire armée,

et que demain la renommée

proclame au loin la honte et la mort d’Iarbas !

Ensemble

DIDON, ANNA

Sur cette horde immonde d’Africains,

marchez, Troyens et Tyriens,

volez à la victoire ensemble !

Comme le sable emporté par les vents

chassez dans ses déserts brûlants

le Numide éperdu; qu’il tremble !

C’est le dieu Mars qui vous rassemble,

c’est le fils de Vénus qui vous guide aux combats !

Exterminez la noire armée,

et que demain la renommée

proclame au loin la honte et la mort d’Iarbas !

 
(Pendant la fin de ce morceau, on apporte ses armes à Énée. Il met rapidement son casque, passe à son bras son vaste bouclier et saisit ses javelots.)
 

ÉNÉE
(à Panthée)

Annonce à nos Troyens l’entreprise nouvelle  

où la gloire les appelle.

 
(Panthée sort.)

Panthée ->

 

 

Reine, bientôt du barbare odieux  

vous serez délivrée. À vos soins généreux

j’abandonne mon fils.

DIDON

De mon amour de mère

pour lui ne doutez pas.

 

ÉNÉE
(à Ascagne)

Viens embrasser ton père.  

D’autres t’enseigneront, enfant, l’art d’être heureux;

je ne t’apprendrai, moi, que la vertu guerrière

et le respect des dieux;

mais révère en ton cœur et garde en ta mémoire

et d’Énée et d’Hector les exemples de gloire.

 
Il l’embrasse en le couvrant tout entier de ses armes. Ascagne pleure sans répondre. Pendant cette scène, le peuple de Carthage accourt de toutes parts demandant des armes. - Quelques hommes seulement sont armés régulièrement, les autres portent des faux, des haches, des frondes.
 

ÉNÉE

Sur cette horde immonde d’Africains,

marchez, Troyens et Tyriens,

volez à la victoire ensemble !

Comme le sable emporté par les vents

chassez dans ses déserts brûlants

le Numide éperdu ! qu’il tremble !

C’est le dieu Mars qui vous rassemble,

c’est le fils de Vénus qui vous guide aux combats !

Exterminez la noire armée

et que demain la renommée

proclame au loin la honte et la mort d’Iarbas !

Ensemble

TOUS

Sur cette horde immonde d’Africains,

marchons, Troyens et Tyriens,

volons à la victoire ensemble !

Comme le sable emporté par les vents

chassons dans ses déserts brûlants

le Numide éperdu ! qu’il tremble !

C’est le dieu Mars qui nous rassemble,

c’est le fils de Vénus qui nous guide aux combats !

Exterminons la noire armée

et que demain la renommée

proclame au loin la honte et la mort d’Iarbas !

 

Fin (Acte troisième)

Acte premier Acte deuxième Prologue Acte troisième Acte quatrième Acte cinquième

Une vaste salle de verdure du palais de Didon à Carthage. Sur l’un des côtés s’élève un trône entouré des trophées de l’agriculture, du commerce, et des arts; sur l’autre côté et au fond un amphithéâtre en gradins, sur lequel une innombrable multitude est assise, au lever de la toile.

Peuple
 

[N. 17 - Chœur]

Peuple
<- Didon, Suite, Anna, Narbal, Soldats

[N. 18 - Chant national]

 

[N. 19 - Récitatif et air]

Nous avons vu finir sept ans à peine

Cette belle journée

(Entrée des constructeurs)

[N. 20 - Entrée des constructeurs]

(Entrée des matelots)

[N. 21 - Entrée des matelots]

(Entrée des laboureurs)

[N. 22 - Entrée des laboureurs]

[N. 23 - Récitatif et Chœur]

Peuple ! tous les honneurs

 
Didon, Suite, Anna
Narbal, Peuple, Soldats ->

[N. 24 - Récitatif et duo]

Les chants joyeux, l’aspect de cette noble fête

[N. 25 - Récitatif et air]

J'éprouve une soudaine et vive impatience

Didon, Suite, Anna
<- Iopas

Didon, Suite, Anna
Iopas ->

[N. 26 - Marche troyenne dans le mode triste]

J’éprouve une soudaine et vive impatience

Didon, Suite, Anna
<- Énée, Panthée, Ascagne, Chefs troyens

[N. 27 - Récitatif]

Auguste reine, un peuple errant et malheureux

[N. 28 - Final]

Didon, Suite, Anna, Énée, Panthée, Ascagne, Chefs troyens
<- Narbal

J’ose à peine annoncer la terrible nouvelle !

Énée, Panthée, Narbal, Iopas, Ascagne, Chefs troyens, Didon, Anna
Sur cette horde immonde d’Africains

Annonce à nos Troyens l’entreprise nouvelle

Didon, Suite, Anna, Énée, Ascagne, Chefs troyens, Narbal
Panthée ->

Reine, bientôt du barbare odieux

(Pendant cette scène, le peuple de Carthage accourt de toutes parts demandant des armes.)

 
Tableau unique
L’emplacement du camp abandonné des Grecs dans la plaine de Troie. À gauche du spectateur et à quelque... Un appartement du palais d’Énée. Un intérieur du palais de Priam. Dans le fond, une galerie à colonnade dont le parapet peu élevé donne sur... La première toile d'avant-scène est livée. Une seconde toile d'avant-scène est baissée... Une vaste salle de verdure du palais de Didon à Carthage. Sur l’un des côtés s’élève... Une forêt vierge d’Afrique, au matin. Au fond, un rocher très élevé. Au bas et à gauche du rocher,... Les jardins de Didon sur le bord de la mer. Le bord de la mer couvert de tentes troyennes. On voit les vaisseaux troyens dans le port. Un appartement de Didon. Une partie des jardins de Didon, sur le bord de la mer. Un vaste bûcher est élevé;... La toile d’avant-scène se lève et l’on voit dans une gloire le...
[N. 1 - Chœur de la populace troyenne] [N. 2 - Récitatif et air] [N. 3 - Duo] [N. 4 - Marche et hymne] [N. 5 - Combat de ceste. Pas de lutteurs] [N. 6 - Pantomime] [N. 6 bis - Scène de Sinon] [N. 7 - Récit] [N. 8 - Ottetto et double Chœur] [N. 9 - Récitatif et Chœur] [N. 10 - Air] [N. 11 - Final: Marche troyenne] [N. 12 - Scène et récitatif] [N. 13 - Récitatif et Chœur] [N. 14 - Chœur - Prière] [N. 15 - Récitatif et Chœur] [N. 16 - Final] [Lamento instrumental - Légende et marche troyennes] [N. 17 - Chœur] [N. 18 - Chant national] [N. 19 - Récitatif et air] [N. 20 - Entrée des constructeurs] [N. 21 - Entrée des matelots] [N. 22 - Entrée des laboureurs] [N. 23 - Récitatif et Chœur] [N. 24 - Récitatif et duo] [N. 25 - Récitatif et air] [N. 26 - Marche troyenne dans le mode triste] [N. 27 - Récitatif] [N. 28 - Final] [N. 29 - Chasse royale et orage - Pantomime] [N. 30 - Récitatif] [N. 31 - Air, Cavatine et Duo] [N. 32 - Marche pour l’entrée de la reine] [N. 33 - Ballets] [N. 34 - Scène et chant d’Iopas] [N. 35 - Récitatif et quintette] [N. 36 - Récitatif et septuor] [N. 37 - Duo] [N. 38 - Chanson d’Hylas] [N. 39 - Récitatif et Chœur] [N. 40 - Duo] [N. 41 - Récitatif mesuré et air] [N. 42 - Scène] [N. 43 - Scène et Chœur] [N. 44 - Duo et Chœur] [N. 45 - Scène] [N. 46 - Scène] [N. 47 - Monologue] [N. 48 - Air] [N. 49 - Cérémonie funèbre] [N. 50 - Scène] [N. 51 - Chœur] [N. 52 - Imprécation] [N. 52 bis - Final primitif]
Acte premier Acte deuxième Prologue Acte quatrième Acte cinquième

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