Remonte au ciel, âme naïve
que l’amour égara;
viens revêtir ta beauté primitive
qu’une erreur altéra.
Viens, les vierges divines,
tes sœurs, les séraphines,
sauront tarir les pleurs
que t’arrachent encor les terrestres douleurs.
L'eternel te pardonne, et sa vaste clémence
un jour sur Faust aussi peut-être s'étendira.
Conserve l'espérance
et souris au bonheur. Viens, viens, Margarita !