Une forêt vierge d’Afrique, au matin. Au fond, un rocher très élevé. Au bas et à gauche du rocher, l’ouverture d’une grotte. Un petit ruisseau coule le long du rocher et va se perdre dans un bassin naturel bordé de joncs et de roseaux.
(Le ciel s’obscurcit, la pluie tombe. Orage grandissant. Bientôt la tempête devient terrible, torrents de pluie, grêle, éclairs et tonnerre. Appels réitérés des trompes de chasse au milieu du tumulte des éléments. Le ruisseau grossit et devient une bruyante cascade. Plusieurs autres chutes d’eau se forment sur divers points du rocher et mêlent leur bruit au fracas de la tempête.)
[N. 29 - Chasse royale et orage - Pantomime]
Les jardins de Didon sur le bord de la mer.
Dites, Narbal, qui cause vos alarmes ?
[N. 31 - Air, Cavatine et Duo]
[N. 32 - Marche pour l’entrée de la reine]
[N. 34 - Scène et chant d’Iopas]
Assez, ma sœur, je ne souffre qu’à peine
[N. 35 - Récitatif et quintette]
[N. 36 - Récitatif et septuor]
Mais bannissons ces tristes souvenirs
(Au moment où les deux amants qu’on ne voit plus finissent leur duo dans la coulisse, Mercure paraît subitement dans un rayon de la lune non loin d’une colonne tronquée où sont appendues les armes d’Énée. S’approchant de la colonne, il frappe de son caducée deux coups sur le bouclier qui rend un son lugubre et prolongé)