Un vaste salon du palais d'Admette
(Le peuple entre en dansant et en chantant)
Ô mon roi ! notre appui ! notre père ! ô mon maître !
Alceste, chère Alceste, ah ! qu’il m’est doux de vivre
Alceste ! / Cher époux ! / O moment fortuné !
Ces chants me déchirent le cœur !
Transports flatteurs que tout mon cœur partage
Dieux ! / Tu pleures !... je tremble... à de nouveaux malheurs
Tu m’aimes, je t’adore, et tu remplis mon cœur
Opposés à ces vœux un invincible obstacle
Dérobés-moi vos pleurs, cessés de m’attendrir