La même decoration qu'au seconde acte, mais moins éclairée, parce que le jour commence à tomber.
Nous ne pouvons trop répandre de larmes
Après de longs travaux entrepris pour la gloire
Un site affreux: le fond est rempli par des arbres desséchés et brisés. Sur un des côtés on voit des rochers suspendus et menaçants; de l'autre une caverne, d'où il sort de tems en tems un feu obscur. C'est l'entrée des enfers: en avancement des arbres, et un peu de côté, est l'autel de la mort, il est de pierre brute, et paré d'une faux.
(on ne voit pas les divinités infernales)
Grands dieux ! soutenés mon courage !
Ciel ! Admette, ô moment terrible !
Vivre sans toi ! moi ! vivre sans Alceste
Alceste ! si pour moi ta tendresse est extrême
(Hercule vole à Alceste, la remet dans les bras d'Admette, et combat les dieux infernale)
(Les divinités infernales s'abîmant avec l'autel de la mort)
Le fils de Jupiter, de l’enfer est vainqueur
(Apollon est dans son char)
Poursuis, ô digne fils du souverain des cieux
(Le thèâtre change, et représente une avant-cour du palais d'Admette. Le peuple entre en foule.)
Et vous, qui vous montrés à vois rois si fidèles
Ô mes amis ! Alceste m’est rendue