Le thèâtre représente une mer qui devient orageuse, d'aprés la progression dela musique; sur les côtés des rochers; sur le devant, une colonnade représentant le vestibule du temple de Diane.
(On voit dans le lontain deux vaisseaux qui s'abîment.On entend dés le commencement de la symphonie, quelques coups de tonnerre qui se succèdent plus rapidement, à mesure qu'elle marche. Elle finit par une tempête furieuse.)
Grands dieux! soyez-nous secourables
Si ces bords cruels et sinistres
Que nos mains saintement barbares
(L'orage diminue insensiblement, le tonnerre s'éloigne, cesse, et le jour croît et s'éclaircit à mesure que la scène avance.)
Ces dieux que notre voix implore
Ô race de Pélops! race toujours fatale!
Dieux! le malheur en tous lieux suit mes pas
Malheureuse! / Grands dieux, recevez nos offrandes!
Dieux! Étouffez en moi le cri de la nature!
Et vous, à nos dieux tutélaires
(Ballet.)
Malheureux! quel dessein à vous-mêmes contraire